MitoCanada s’associe à MITO2i pour financer la recherche sur les mitochondries qui pourrait déboucher sur de nouvelles thérapies pour le cancer du sein.
Le cancer du sein est la première cause de mortalité chez les femmes.
Il est essentiel d’améliorer la survie et la qualité de vie des patientes atteintes d’un cancer du sein. Nous sommes cependant, limitée par notre capacité à proposer des thérapies personnalisées qui réduisent le risque de résistance au traitement et de récidive de la maladie tout en minimisant les risques de toxicité associés à des agents chimiothérapeutiques inefficaces.
Le traitement des patientes atteintes d’un cancer du sein localement avancé implique généralement une chimiothérapie avant l’intervention chirurgicale. Le choix de la thérapie appropriée implique souvent de nombreux essais et erreurs. La plupart des patientes reçoivent un cocktail standard de médicaments, mais seulement un tiers d’entre elles obtiennent une réponse positive et complète. Cela souligne la nécessité d’un traitement personnalisé.
Le Dr Screaton et son équipe proposent d’identifier les gènes dans les mitochondries des cellules cancéreuses qui peuvent contribuer à leur croissance, à leur survie et à leur capacité à développer une résistance à la chimiothérapie.
On sait que les cellules cancéreuses peuvent utiliser les nutriments différemment des cellules normales. Cela ouvre la voie à de nouvelles stratégies pour les tuer. Ces stratégies sont les suivantes appelé « mitochondrial vulnérabilités du métabolisme ».
Cette nouvelle approche permettra de réduire au silence les gènes mitochondriaux dans des cellules de cancer du sein localement avancé prélevées directement sur des patientes, afin d’identifier les vulnérabilités propres à la tumeur. Ces vulnérabilités peuvent ensuite être ciblées seules ou en association avec des doses plus faibles de thérapies établies, afin de tuer les tumeurs plus efficacement et de réduire les effets secondaires.
L’un des résultats les plus prometteurs de ces travaux est le développement de thérapies spécifiques aux patients, basées sur les sensibilités médicamenteuses démontrées de la tumeur du patient.
Robert Screaton, PhD | Scientifique principal à l’Institut de recherche Sunnybrook